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Vidéo Les Indiens réclament des mesures après le viol d'une fillette de 5 ans

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Durée de la vidéo : 2 min
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Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

De nouveaux rassemblements ont eu lieu lundi 22 avril pour dénoncer les faits récurrents de violences sexuelles dans un pays traumatisé par des affaires de viols collectifs.

Après les manifestations de ce week-end à New Delhi (Inde), de nouveaux rassemblements ont eu lieu, lundi 22 avril, après la séquestration et le viol d'une fillette de 5 ans. Enlevée le 15 avril dans un quartier de la capitale indienne, la victime a été violée pendant plus de 40 heures dans une pièce fermée à clé. L'enfant est toujours hospitalisée lundi, et son état est stable.

Les manifestants demandent des mesures pour améliorer la sécurité des femmes dans ce pays où les violences sexuelles sont récurrentes. Certains réclament aussi la démission du chef de la police. Selon des accusations relayées par la presse, des policiers ont proposé 2 000 roupies (environ 26 euros) à la famille de la victime pour ne pas ébruiter l'affaire, en ajoutant que les parents devraient surtout se réjouir que leur fille soit vivante.

La police a arrêté deux suspects, qui vivaient dans le même immeuble que la fillette. L'un d'eux, un homme de 22 ans travaillant dans la confection, a été interpellé alors qu'il avait pris la fuite pour se réfugier chez sa belle-famille résidant dans le Bihar, dans le nord-est de l'Inde. Le deuxième suspect a été arrêté lundi au domicile d'un proche, également dans le Bihar.

Ce fait divers a relancé la polémique sur la gestion calamiteuse des affaires d'agressions sexuelles par les forces de l'ordre, dans un pays traumatisé par la mort d'une étudiante, en décembre 2012, des suites d'un viol collectif dans un autobus.

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