Trois jours après le tsunami et le séisme qui ont touché l'Indonésie, sur des kilomètres, il n'y a plus que des débris, des pierres, des gravas et quelques habitants hagards. Un secouriste de la croix rouge indonésienne fait signe au journaliste de le suivre. Il fouille ce qu'il reste d'une maison, dans l'espoir de retrouver des rescapés. Leurs mains sont leurs seuls outils. Il leur suffira de quelques minutes pour comprendre qu'il n'y a plus d'espoir. Trois jours après le tremblement de terre, les bonnes nouvelles sont rares.La terre continue de tremblerLes survivants manquent de tout. À la sortie de la ville de Palu, sur l’Île de Célèbes, une foule affamée a pris d'assaut un entrepôt d'une chaîne de distribution. "Une centaine de personnes se sont ruées sur les étagères de ce hangar de supermarché, ils les escaladent à mains nues (...) c'est ce qu'on appelle un pillage généralisé", explique le journaliste Nicolas Bertrand, présent sur place. Régulièrement, la terre continue à trembler et a engendré des glissements de terrain.