La communauté internationale au chevet du Népal
Cinq jours après le séisme, les rescapés manquent de tout : d'eau, de nourriture, de médicaments...
Elles chantent pour se donner du courage, pour oublier le tremblement de terre qui a secoué leur pays. Par peur que la maison s'écroule, elles vivent dans leur jardin, "parce que la maison est malade", explique une petite fille. Dans cet orphelinat, uniquement des filles : une vingtaine entre 3 et 17 ans. A ces âges, difficile de vivre au quotidien sous une tente.
Un pressentiment
"On n'a pas une vie normale, on ne va pas à l'école, on doit rester ici toute la journée", regrette l'une d'elles. "On ne peut pas rentrer à la maison, même pour une douche". La directrice de l'orphelinat, comme un pressentiment, avait fait des provision d'eau et de nourriture. "Il y a de l'eau, des boissons, des médicaments", décrit-elle. "Il y a beaucoup trop de répliques, c'est beaucoup trop dangereux pour que les enfants puissent à nouveau pour dormir à l'intérieur", explique-t-elle. Vivre et dormir sous la tente devient de plus en plus difficile. La mousson a deux mois d'avance et les pluies mettent en danger la santé des enfants.
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