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Pakistan : Bilawal Bhutto succède à sa mère à la tête du PPP

Le parti de Benazir Bhutto, le PPP accepte de participer aux législatives du 8 janvier. L’autre parti d’opposition de Nawaz Sharif devrait également poursuivre la campagne. Par ailleurs, le PPP a désigné Bilawal Bhutto pour présider le mouvement. Il s’agit du fils de Benazir, âgé de 19 ans.
Article rédigé par franceinfo
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  (Radio France REUTERS/Zahid Hussein)

La dynastie Bhutto continue.
_ Le fils de Benazir Bhutto, Bilawal, âgé de 19 ans, succède à sa mère à la présidence du principal mouvement d'opposition au Pakistan, et l'époux de Mme Bhutto est nommé co-président. Dans un testament, Benazir Bhutto aurait elle même désigné son mari comme successeur mais il a préféré céder sa place à leur fils.

Par ailleurs, le parti demande une enquête à l'Onu sur l'assassinat de son ex-leader. Mais le mari de Benazir Bhutto refuse que le corps de sa femme soit exhumé pour autopsie.

Peu avant cela, l’autre parti d’opposition avait annoncé qu’il suspendait sa campagne. L'ex-Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif, principal leader de l'opposition depuis la mort de Benazir Bhutto, s’était tout de même dit prêt à "revoir" sa décision de boycotter les législatives du 8 janvier si le parti de Mme Bhutto décide d'y participer.

Il y a toutefois peu de chance que le scrutin ait lieu à la date prévue, le parti soutenant le président Pervez Musharraf ayant lui-même annoncé qu'il suspendait sa campagne et estimant qu'un report jusqu'à trois mois était une option "réaliste". La Commission électorale, qui est en théorie la seule à décider, a entamé une réunion d'urgence sur la question.

Les Etats-Unis plaidaient cependant pour le maintien des élections tout comme la France. D’ailleurs lors d'un entretien téléphonique, Nicolas Sarkozy a proposé au président pakistanais Pervez Musharraf que le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner "se rende dans les 48 heures au Pakistan, ce que le président Musharraf a accepté avec reconnaissance", a déclaré le porte parole de l’Elysée.

Anne-Laure Barral avec agences.

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