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Nouvelle-Zélande : malgré le risque d'une nouvelle éruption, des militaires vont aller chercher les victimes sur White Island

La probabilité d'une nouvelle éruption dans les prochaines 24 heures, évaluée à 50 ou 60%, reste importante. Et des gaz toxiques s'échappent toujours du cratère.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Lîle de White, le 12 décembre 2019 au large de la Nouvelle-Zélande. (JORGE SILVA / REUTERS)

Mission impossible ? En dépit des risques, l'armée néo-zélandaise va se rendre vendredi "dès l'apparition des premières lueurs du jour" sur l'île de White Island (Nouvelle-Zélande) pour tenter de retrouver les corps de huit personnes portées disparues et présumées mortes après une éruption sur ce site très touristique, a annoncé un responsable de la police jeudi 12 décembre. Au total, seize personnes ont perdu la vie.

Au fil des jours, les familles des huit disparus ont fait monter la pression pour que les autorités mettent tout en œuvre pour récupérer les corps des victimes. Grâce aux survols de drones et d'hélicoptère, immédiatement après l'éruption qui s'est produite lundi, les autorités pensent savoir où se trouvent six des huit disparus. 

Mais la probabilité d'une nouvelle éruption dans les prochaines 24 heures, évaluée à 50 ou 60%, reste importante. Des gaz toxiques s'échappent toujours du cratère et l'île est couverte d'une épaisse couche de cendres volcaniques.

29 survivants toujours hospitalisés

Après avoir affiché leur prudence pendant des jours, soulignant les risques encourus par les secouristes, les autorités considèrent que c'est désormais une véritable course contre la montre qui commence afin de récupérer les restes des victimes. En effet, en retardant l'opération, les chances de trouver des éléments permettant de les identifier s'amenuisent.

La plupart des 29 survivants toujours hospitalisés se trouvent toujours dans un état critique, souffrant de graves brûlures. "Tous ces patients, dont l'état est encore considéré comme critique, (...) nécessitent beaucoup de soins intensifs", a déclaré la directrice générale du ministère de la Santé. En vue d'être greffés, quelque 1,2 million de cm2 de peau ont été envoyés par l'Australie et les Etats-Unis.

Des victimes sont par ailleurs en cours de rapatriement afin d'alléger les services des hôpitaux. Au total, 47 touristes et guides, venus d'Australie, des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de Chine, d'Allemagne, de Malaisie et de Nouvelle-Zélande, se trouvaient sur l'île au moment de l'éruption.

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