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Nicolas Sarkozy en quête de contrats industriels en Inde

Le couple présidentiel arrive aujourd'hui à Bengalore, au sud de l'Inde, pour une visite de quatre jours qui le mènera également à Bombay et à New Delhi. Au menu de ce voyage "de travail" : les questions du nucléaire civil, la défense et l'espoir d'accords commerciaux. Sept ministres et plusieurs capitaines d'industrie, dont les dirigeants de Dassault et d'EADS, sont d'ailleurs du voyage.
Article rédigé par franceinfo
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Il y a un peu plus de deux ans, la visite de Nicolas Sarkozy en Inde avait posé un gros problème de protocole : le président de la République, fraîchement divorcé, pouvait-il venir accompagné de celle qui n'était pas encore son épouse, Carla Bruni ? La question avait provoqué la polémique en Inde, et c'est finalement seul que Nicolas Sarkozy était venu.

Aujourd'hui, en revanche, la "First Lady" française sera bien du voyage. Carla Bruni-Sarkozy devrait profiter de ces quatre jours en Inde pour faire son travail d'ambassadrice du Fonds mondial pour la
protection des mères et des enfants contre le sida : un centre de dépistage de femmes
enceintes et une maison d'accueil pour enfants séropositifs sont au programme de ses visites.

Le chef de l'Etat, pendant ce temps, tentera de finaliser plusieurs contrats d'industrie. Preuve que l'importance que Nicolas Sarkozy accord à ce voyage, pas moins de sept ministres (dont Alain Juppé, Michèle
Alliot-Marie et Christine Lagarde) et une importante délégation de chefs d'entreprises (Dassault, EADS, Eurocopter, Areva) sont présents.
_ Le président espère signer un accord pour l'installation de deux centrales nucléaires en Inde. La modernisation des Mirage 2000 de l'armée de l'air
indienne sera aussi discutée. Mais les négociations pourraient ne pas aboutir au cours du voyage : "L'Inde est une école de patience" indiquait ainsi la présidence française il y a quelques jours.

Reste que la stratégie commerciale du président français ne semble pas toujours séduire ses interlocuteurs... Selon un télégramme américain révélé par WikiLeaks, les Saoudiens s'étaient agacés en 2008 de voir que Nicolas Sarkozy, en visite officielle, insister sur son espoir de signer des contrats. Les responsables d'Arabie Saoudite avaient trouvé le chef de l'Etat "moins qu'aimable", lui reprochant notamment de ne pas avoir goûté la cuisine locale. Conclusion des Saoudiens, toujours selon ce document publié par WikiLeaks : "Le président Sarkozy n'a pas pu remplacer le président Chirac aux yeux des Saoudiens"...

Céline Asselot avec agences

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