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La Birmanie va accepter "tous les humanitaires étrangers"

Satisfaction de Ban Ki-moon : le secrétaire général de l'ONU a réussi à convaincre la junte militaire d'ouvrir les frontières de la Birmanie à l'aide étrangère. Trois semaines après le passage du cyclone Nargis, les 2.4 millions de sinistrés vont donc être secourus.
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Ils sont presque deux millions et demi. Des Birmans à qui manquent un toit, de l'eau potable, de la nourriture, des médicaments. Depuis trois semaines, ils reçoivent de l'aide au compte-goutte. Alors que cinq navires - dont Le Mistral de l'armée française - patientent depuis des jours au large de la Birmanie le droit de décharger leur cargaison pour leur venir en aide. Alors que des centaines d'humanitaires étrangers n'attendent plus que leur visa pour venir apporter leur soutien.

Deux heures de négociations

Une situation ubuesque qui devrait enfin trouver son dénouement. Ban Ki-Moon a en effet réussi sa mission : persuader des généraux méfiants à l'égard des Occidentaux d'ouvrir très largement leur pays à une aide internationale, notamment américaine et européenne.

Le secrétaire général des Nations Unies a rencontré ce matin le chef de la junte en Birmanie, le généralissime Than Shwe, qu'il n'avait jamais réussi à joindre au téléphone depuis le début de ce drame humanitaire qui se joue quasiment à huis clos depuis trois semaines. Au terme d'un face-à-face de plus de deux heures dans la
nouvelle capitale Naypiydaw, Ban Ki-moon a
indiqué à des journalistes que Than Shwe était "d'accord pour
permettre" l'entrée de "tous les travailleurs humanitaires", quelle
que soit leur nationalité.

Céline Asselot avec agences

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