L'angoisse grandit au Japon, après des explosions et une panne à la centrale de Fukushima
Explosions dans le réacteur 3
Une colonne de fumée blanche s'est élevée ce matin au dessus du réacteur 3 de la centrale de Fukushima. La même scène se répète deux jours après. Samedi, c'était le réacteur 1 qui explosait, après la panne du système de refroidissement dans cette centrale située à 250 km au nord de Tokyo.
Les autorités nippones pourtant se veulent toujours aussi rassurantes. D'après elles, seul le toit du bâtiment a été soufflé ce matin. L'enceinte de confinement qui abrite le réacteur n'aurait pas été touché et le risque d'une importante fuite radioactive serait "faible". Il n'empêche, les habitants se trouvant encore dans un rayon de 20 km ont pour consigne de rester confinés chez eux.
Panne dans le réacteur 2
Et comme dans une réaction en chaîne, c'est le système de refroidissement du réacteur 2 qui est tombé en panne ce matin à son tour. Même scénario que dans les réacteurs voisins. Dans cette centrale qui date des années 70
Le risque nucléaire est-il sous-estimé ? L'accident de samedi a déjà été classé de niveau 4 sur l'échelle de 0 à 7 des évènements nucléaires et radiologiques. Pour comparaison, la catastrophe de Tchernobyl en 1985 avait été classée au niveau 7. Celle de Three Mile Island en 1979 aux États-Unis au niveau 5.
C'est aussi l'avis de l'Agence de sûreté nucléaire japonaise qui a exclu ce matin tout accident de type Tchernobyl.
Cécile Quéguiner, avec agences
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