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Kazakhstan : la capitale du pays renommée Astana, le mandat du président réduit à sept ans non renouvelable

Ces décisions s'inscrivent dans une volonté de rupture avec la politique de l'ancien président Noursoultan Nazarbaïev, qui avait notamment instauré un culte de sa personnalité dans le pays. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev, lors d'un sommet à Samarkand (Ouzbékistan), le 16 septembre 2022.  (SHANGHAI COOPERATION ORGANIZATIO / ANADOLU AGENCY / AFP)

Les réformes se poursuivent. Le président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev a signé, samedi 17 septembre, une loi qui redonne à la capitale du Kazakhstan son ancien nom d'Astana, signe d'une rupture avec l'héritage de l'ex-président Noursoultan Nazarbaïev, d'après lequel la ville avait été renommée Nur-Sultan en 2019.

Sur son site, la présidence a indiqué que Kassym-Jomart Tokaïev avait signé cette loi sur des amendements constitutionnels qui fait également passer le mandat du chef de l'Etat kazakh à sept ans non renouvelables, contre cinq ans renouvelables auparavant. La veille, le Parlement kazakh avait voté en faveur de ces changements.

Une potentielle élection anticipée en automne

Le 1er septembre, le président Tokaïev s'était déclaré en faveur d'une réduction du mandat à sept ans non renouvelable et avait également proposé d'organiser une élection présidentielle anticipée cet automne. Cette dernière proposition n'a pas encore été confirmée officiellement. Connue pour ses gratte-ciel futuristes au milieu des steppes du nord du Kazakhstan, Astana avait été rebaptisée Nur-Sultan en mars 2019, du prénom de l'ancien chef d'Etat, après son départ du pouvoir. 

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Noursoultan Nazarbaïev, 82 ans, qui a dirigé de manière autoritaire cette ex-république soviétique de son indépendance en 1991 à 2019, avait instauré un culte de sa personnalité au Kazakhstan. Arrivé au pouvoir après la démission surprise de son mentor, le nouveau président Kassym-Jomart Tokaïev, 69 ans, a progressivement pris ses distances avec l'héritage de son prédécesseur, entamant des réformes et écartant l'influent clan de l'ex-président.

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