Crise des sous-marins : l'Australie signe officiellement un accord avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni
Le ministre de la Défense, Peter Dutton, a signé un texte autorisant l'échange d'"informations sur la propulsion nucléaire navale" entre leurs pays.
La France définitivement écartée. L'Australie s'est officiellement engagée, lundi 22 novembre, dans un programme très contesté pour s'équiper de sous-marins à propulsion nucléaire dans le cadre d'une nouvelle alliance de défense avec la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. Le ministre de la Défense, Peter Dutton, a signé avec les diplomates britannique et américain un accord autorisant l'échange d'"informations sur la propulsion nucléaire navale" entre leurs pays.
Il s'agit du premier accord signé et rendu public depuis l'annonce en septembre par les trois pays de leur nouvelle alliance de défense, nommée AUKUS, pour faire face aux tensions stratégiques croissantes entre les Etats-Unis et la Chine dans le Pacifique.
Une brouille durable entre Paris et Canberra
Cette alliance s'était accompagnée de l'annulation par l'Australie d'un mégacontrat portant sur l'achat de 12 sous-marins français à propulsion conventionnelle pour une valeur de 90 milliards de dollars australiens (55 milliards d'euros), provoquant une brouille durable entre Paris et Canberra.
L'accord aidera l'Australie à achever une étude de 18 mois sur l'acquisition de sous-marins, a déclaré Peter Dutton après avoir signé l'accord à Canberra lundi avec le chargé d'affaires américain Michael Goldman et de la haut-commissaire britannique en Australie Victoria Treadell. Les détails de l'acquisition doivent encore être décidés, notamment si l'Australie optera pour des sous-marins d'attaque à propulsion nucléaire américains ou britanniques.
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