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Bombay ensanglanté par une nouvelle série d'attentats

Au moins 21 personnes ont été tuées et 141 autres blessées aujourd'hui à Bombay, la capitale économique de l'Inde. Trois bombes ont explosé simultanément dans le centre et le sud de la ville. Les attentats n'ont pas été revendiqués. Cette journée de terreur rappelle celles de novembre 2008, quand un commando venu du Pakistan a tué 166 personnes.
Article rédigé par franceinfo
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Les explosions se sont produites à environ 15h15, heure française, soit 18h45 heure indienne. Trois bombes ont simultanément explosé : “Nous avons entendu une forte déflagration, le bâtiment a tremblé, les vitres ont volé en éclats. C'était assourdissant”, a témoigné Aagam Doshi, un diamantaire présent sur les lieux de la principale explosion, dans le quartier commerçant d'Opera House, dans le sud de Bombay. Les autres explosions se sont produites au marché d'or et d'argent de Zaveri Bazaar et dans le centre de la capitale économique de l'Inde : le quartier de Dadar.

Le dernier bilan fait état de 21 personnes tuées et 141 autres blessées. Mais il pourrait s'alourdir dans les prochaines heures. Les quartiers touchés ont été bouclés par la police, qui recherche des indices. Au moins une voiture et une moto piégées ont été utilisées. Mais les attentats n'ont pas été revendiqués. La seule conclusion qu'a pu tirer pour le moment le ministre des Affaires intérieures, Palaniappan Chidambaram, c'est que ces attentats étaient coordonnés. Mais ils ne sont pas revendiqués.

Cette journée de violence remet en mémoire de tous les indiens celles de novembre 2008. Pendant trois jours, un commando avait semé la terreur dans Bombay, tuant 166 personnes. Il était venu du Pakistan. Les autorités indiennes avaient désigné le Lashkar-e-Taiba, un groupe armé pakistanais opérant principalement au Cachemire.

Le Pakistan a été parmi les premiers à condamner les attentats d'aujourd'hui, ainsi que le président américain, Barack Obama.

Ces attaques interviennent alors que New Dehli et Islamabad mènent une série de discussions pour normaliser leurs relations. Mais le gouvernement indien se garde d'accuser son voisin, car le mode opératoire rappelle celui de moudjahidines indiens, qui par le passé, ont déjà visé les centres urbains bondés.

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