Cet article date de plus de treize ans.

Bombay: après le cauchemar, la vie reprend son cours

Au lendemain de la fin de l'attaque terroriste, les promeneurs et les vendeurs ambulants sont réapparus sur la promenade qui longe le front de mer. Le personnel de l'hôtel Taj Mahal a repris le travail. Revu à la baisse ce matin par les autorités, le bilan reste très lourd: 174 morts et non plus 195. Et près de 300 blessés.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © France Info)
  • Quelques heures seulement après la fin de la bataille dans l'hôtel Taj Mahal, le personnel était de retour: “Bonjour. Palace Taj Mahal.
    En quoi puis-je vous aider ?”. Le propriétaire de ce palace, le magnat indien de l'industrie, Ratan Tata, président du groupe Tata, a déjà effectué une visite du complexe hôtelier pour évaluer les dégâts causés par trois nuits d'attaques et des
    incendies en série. Les télévisions ont montré la salle de restaurant du rez-de-chaussée ravagée par le feu, les fenêtres détruites et le sol recouvert d'un épais tapis de
    verre.
    Des traces de balles étaient visibles sur les murs.

    • Le ministre indien de
      l'Intérieur, Shivraj Patil, a démissionné en expliquant qu'il
      se sentait dans l'obligation d'assumer la “responsabilité morale”
      des attaques d'islamistes.

    • L'enquête continue pour déterminer l'origine des auteurs des attaques. Le seul homme armé arrêté est toujours interrogé par la police. C'est un Pakistanais. “Nous voulions un onze septembre indien” aurait-il dit à la police. Il refuse de s'alimenter.

    • Enfin l'avion
      français transportant les dépouilles des deux victimes françaises s'est posé ce matin à Roissy. Loumia Hiridjee, cofondatrice de la société de lingerie féminine Princesse Tam Tam, et son époux Mourad Amarsy, s'étaient retrouvés pris dans l'une des fusillades. Une cérémonie a eu lieu au pavillon de réception de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle en présence des proches des victimes.
      La garde des Sceaux, Rachida Dati, était sur place.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.