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Arnaud Montebourg "ne veut plus de Mittal en France"

Interrogé par Les Echos, le ministre du Redressement productif lance une nouvelle offensive contre la direction ArcelorMittal. Cette dernière a fait savoir en fin de semaine dernière qu'elle n'était pas prête à vendre l'ensemble du site de Florange. C'est pourtant, d'après Arnaud Montebourg, la seule solution pour trouver un repreneur.
Article rédigé par Antoine Krempf
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Vincent Kessler Reuters)

"Nous ne voulons plus de Mittal en France parce qu'ils
n'ont pas respecté la France
". Déclaration choc lancée ce lundi dans les
colonnes du journal Les Echos par Arnaud Montebourg. Une nouvelle charge lancée
par le ministre du Redressement productif à cinq jours du couperet : samedi c'est
la fin des deux mois accordés par la direction de Mittal à l'Etat pour trouver
un repreneur pour les hauts-fourneaux de Florange, à l'exception de la filière
froide du site. C'est là tout le nœud du problème.

"Les mensonges de Mittal depuis 2006 sont accablants" (Arnaud Montebourg)

Arnaud Montebourg l'affirme: il y a "deux offres"
de reprise
. Mais elles concernent l'ensemble du site et le groupe Mittal l'a
encore martelé vendredi : pas question de vendre l'intégralité du site.
"Le problème des hauts-fourneaux de Florange, ce n'est pas les
hauts-fourneaux, c'est Mittal" qui "n'a jamais tenu ses engagements
".
En conséquence, Arnaud Montebourg brandi "l'éventualité d'un contrôle
public, même temporaire
".

De son côté, ArcelorMittal a justifié sa position en expliquer que
vendre l'intégralité de Florange "mettrait en péril la viabilité du reste
d'ArcelorMittal en France
". Le groupe emploie 20.000 personnes sur ses
150 sites dans l'hexagone. D'après Les Echos, la France représente  les deux tiers de sa production européenne d'acier.

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