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Attentat de San Bernardino : les autorités américaines ont réussi à débloquer l'iPhone d'un des tireurs sans l'aide d'Apple

Ce déblocage a été rendu possible par l’assistance récente d’un tiers. L'injonction contraignant la marque à aider le FBI a été levée.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Les enquêteurs souhaitaient accéder aux données de l'iPhone de Sayed Farook, l'un des auteurs de l'attentat de San Bernardino.  (EDUARDO MUNOZ / REUTERS)

C'est la fin d'un bras de fer judiciaire. Les enquêteurs américains ont réussi à débloquer, sans l'aide d'Apple, l'iPhone d'un des auteurs de l'attentat de San Bernardino (Etats-Unis). Le gouvernement a "accédé avec succès aux données stockées sur l'iPhone de Syed Farook et n'a donc plus besoin de l'assistance d'Apple", indique un document transmis par les autorités à la justice, lundi 28 mars.

Le département de la Justice des Etats-Unis a déposé le mois dernier un recours en vue d'obliger la société de Cupertino à se plier à une décision de justice lui ordonnant d'aider le FBI à décrypter le téléphone de Syed Farook, l'un des auteurs du massacre de San Bernardino, le 2 décembre dernier, en Californie.

Apple soutenu par les géants du secteur

Ce déblocage a été rendu possible par "l'assistance récente d’un tiers", dont l’identité n’a été pas divulguée, selon un communiqué de la procureure fédérale du centre de la Californie. Elle indique en conséquence avoir demandé à la justice d’annuler l’injonction contraignant Apple à aider les enquêteurs. "L'exploitation complète du téléphone et les mesures d'investigations qui s'ensuivent se poursuivent", a fait savoir un responsable du FBI.

La marque, fondée par Steve Jobs et Steve Wozniak, s'était opposée à une collaboration avec les autorités. "Depuis le début, nous nous opposions aux exigences du FBI pour qu'Apple construise une porte dérobée afin d'entrer dans l'iPhone, parce que nous pensions que c'était une erreur et que cela créerait un dangereux précédent", avait réagi Apple. Le groupe avait reçu l'appui d'experts en sécurité, de défenseurs des droits civiques et d'autres géants du secteur technologique comme Google, Facebook ou Microsoft.

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