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Sept histoires pour briller devant le Super Bowl

Pas question de parler tactique, ou gros sous. Francetv info vous raconte les petites histoires qui pimentent cette 47e finale du championnat de football américain, cette nuit.

Article rédigé par Simon Gourmellet
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3 min
Le quarterback des 49ers de San Francisco célébrant son "touchdown" lors de leur victoire face aux Packers de Green Bay, le 12 janvier 2013 à San Francisco (Californie, Etats-Unis). (HARRY HOW / AFP)

Dans la nuit du dimanche 3 au lundi 4 février, les Ravens de Baltimore affrontent les 49ers de San Francisco pour la finale du Super Bowl, dans le Superdome de La Nouvelle-Orléans (Louisiane, Etats-Unis). Pendant les quatre heures de cette finale du championnat de football américain, le cœur des Etats-Unis va battre au rythme des touchdown et des yards parcourus. Près de 115 millions d'Américains seront rivés devant leur écran de télé pour ce qui est la plus forte audience de l'année. Mais pas question ici de parler tactique, ou gros sous. Francetv info vous raconte les petites histoires qui pimentent cette 47e édition. 

1 Le duel fratricide

Ce sera le match dans le match. Pour la première fois dans l'histoire du Super Bowl, deux frères se retrouvent face à face au poste de coach, Jim Harbaugh chez les 49ers et John Harbaugh du côté des Ravens. Les retrouver en finale, chacun à la tête de son équipe, est exceptionnel, au point que le Super Bowl a été renommé pour l'occasion le "Harbowl". Pas facile pour les parents de gérer la situation. Interrogée par les médias américains, Jackie, la maman, a hâte que tout cela se termine. "Nous serons neutres évidemment, glisse Jackie. Je sais qu'il y aura un gagnant et un perdant. Mais j'aimerais tellement que ça se termine sur un match nul", rapporte Eurosport. Malheureusement pour elle, il faudra un vainqueur. 

Jim Harbaugh (à gauche) des 49ers de San Francisco, et son frère John des Ravens de Baltimore, discutant avec leurs parents avant le début d'un match opposant les deux équipes, le 24 novembre 2011, à Baltimore (Maryland, Etats-Unis). (ROB CARR / AFP)

2 Une mystérieuse guérison

"C'est l'œuvre du diable. L'œuvre du diable est de tuer, voler, détruire. Ça se résume à ça, vous distraire de votre tâche." Il ne s'agit pas du sermon d'un pasteur, mais de la réponse de la vedette des Ravens de Baltimore, Ray Lewis, aux journalistes qui l'interrogeaient sur sa guérison express. Des rumeurs évoquaient une prise de produits illégaux afin de récupérer plus tôt de sa blessure à un triceps.

3Le joueur le plus ennuyeux

Si vous cherchez un joueur fantasque sur le terrain, ne regardez pas du côté de Joe Flacco, le talentueux quarterback des Ravens. Il ne danse pas avant les matchs, ne fait pas de déclarations sensationnelles dans la presse, et sur son CV, nulle trace d'histoires croustillantes. Pour expliquer ce tempérament, son papa a une réponse toute simple mais pas forcément sympathique pour le fiston : "Joe est ennuyeux. Aussi ennuyeux qu'on le décrit dans les médias, il est ennuyeux à ce point-là. Il est ennuyeux", explique-t-il au New York Times (en anglais).

4 Le dernier Super Bowl bien au chaud

Que les spectateurs de cette édition 2013 en profitent. L'an prochain, ceux qui auront la chance d'assister au match devront prévoir moufles et bonnets. La Ligue a en effet décidé de faire jouer la finale au MetLife Stadium de New York, le 2 février 2014. Une ville froide et surtout un stade à ciel ouvert, une première. 

5 Le Kaepernicking

Après le "Tebowing", voici le "Kaepernicking", du nom du quarterback des 49ers de San Francisco, Colin Kaepernick. Le joueur est à l'origine de ce geste qui consiste à lever son bras et embrasser son biceps avec son casque juste après avoir marqué un touchdown. Malin, il vient d’enregistrer le terme et de lancer une marque de tee-shirts. 

Capture d'écran d'un Tumblr parodiant le "Kaepernicking". (NFL_MEMES)

6Ouf, il y aura des ailes de poulet !

Les amateurs de football américain peuvent respirer : il n'y aura pas pénurie d'ailes de poulet ce dimanche. A cause de rumeurs alarmistes sur ce délice traditionnel des fans de foot devant leur télé, le syndicat des producteurs de poulet, le National Chicken Council, a été dans l'obligation de rassurer la population. 1,23 milliard d'ailes de poulet, soit quatre pièces par Américain, devraient être englouties dans la soirée.

6A la fin du match, guettez l'œuvre de Dieu...

A l'occasion du Super Bowl, le Public Religion Research Institute (en anglais) a organisé un sondage sur la place de Dieu dans le football américain. Résultats : 53% des Américains pensent qu'Il récompense les athlètes croyants en leur accordant santé et succès. Et 27% d'entre eux affirment qu'Il joue un rôle décisif lors des fins de match. 

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