Pour rassurer les nombreuses familles restées sans nouvelles de leurs proches, la Radio Fanfan Mizik active ses réseaux. Dès qu'un auditeur appelle, les animateurs, souvent bénévoles, lancent leurs avis de recherche. Sur l'île, encore dévastée par le tremblement de terre, nuit et jour sur son scooter, un reporter est envoyé sur la zone demandée pour décrire la situation. À la recherche de nouvelles rassurantes, il envoie des photos et des vidéos à la radio.Appel aux donsÉmue aux larmes après les bonnes nouvelles d'un auditeur, Stéphanie Larrieux a vécu le grave séisme de 2010. Cette radio filmée est suivie par près de 10 000 personnes chaque jour, des auditeurs qu'elle tente de réconforter. "Quand ils m'appellent, ils attendent que je fasse, je ne sais pas, l'extraordinaire, je suis impuissante et ça, ça me fait mal", explique la journaliste. Depuis la catastrophe, le nombre d'auditeurs a monté de 20%. Premier média de la communauté haïtienne en France, la radio vient de lancer un appel aux dons.