C'est une langue de terre aux avant-postes de l'ouragan Dorian. À Cocoa Beach, en Floride (États-Unis), les habitants scrutent l'océan. La station balnéaire s'est vidée. Partir ou rester ? Nous suivons Joe et Linda Di Marco. Ils nous présentent leur stock d'essence qui servira à alimenter le générateur. Des panneaux de bois sont apposés sur les vitres. Face à l'eau, la maison est vulnérable, mais Linda ne veut pas s'éloigner. L'ordre d'évacuer a pourtant été donné pour lundi matin à 8 heures. Les entreprises sont les premières à avoir fermé. Dimanche 1er septembre, à l'église près de la plage, les prières s'adressent à Dorian. Les yeux rivés vers l'horizon, la Floride attend l'ouragan. Parmi les 10 plus gros ouragans de l'histoire de l'AtlantiqueEn duplex sur place, la journaliste Agnès Vahramian évoque une "grosse montée d'inquiétude". "Dorian fait déjà partie des dix plus gros ouragans de l'histoire de l'Atlantique. Il est craint parce qu'il est lent. Imaginez qu'il va déverser sa force pendant plus de 24 heures sur le nord des Bahamas. Sa trajectoire donne des maux de tête aux prévisionnistes. On ne sait pas si, au dernier moment, il ne va pas finalement éviter la Floride. En tout cas, par précaution, des ordres d'évacuation ont été donnés", explique-t-elle.