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Honduras, le nouveau chef d’Etat pourra-t-il éradiquer la violence ?
Le Honduras a voté le dimanche 24 novembre pour choisir son Président. Le candidat de droite est en tête. Si sa victoire se confirme, Juan Orlando Hernandez aura la lourde tâche de mener la lutte contre les gangs. En effet, le Honduras détient le triste record mondial du nombre d’homicides. Chaque jour, vingt personnes sont assassinées, de plus en plus des femmes.
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Personne ne semble pouvoir échapper à la violence des «maras». Il s’agit de gangs qui exercent leur activité dans de nombreux trafics, en particulier la drogue et les extorsions de fonds.
Dans un torrent de violence, une nouvelle pratique criminelle se répand, l’assassinat de voyageurs dans les autobus.
Le pouvoir de droite a répliqué en créant une police militaire forte de 5000 hommes. Dans un quartier de la capitale Tegucigalpa, une école sert également de QG aux militaires. Déployés en masse, ils tentent de reprendre la main, a constaté l’AFP.
Les trois quarts des huit millions d’habitants sont pauvres, dans un pays où le chômage touche 40% de la population.
Les deux candidats à la présidence en tête dans les sondages, Juan Orlando Hernandez du Parti national (droite), au pouvoir, et Xiomara Castro (gauche), s’opposent sur la stratégie à suivre: l’un promet de renforcer la militarisation de la sécurité quand l’autre propose de créer une police de proximité.
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