Etats-Unis : des dizaines de milliers de personnes rendent hommage aux victimes de la tuerie d'Orlando
Plus de 50 000 personnes ont assisté à la veillée sur les rives du lac Eola, dimanche. Le 12 juin, 49 personnes ont été tuées dans une boîte de nuit gay d'Orlando par un homme se revendiquant de l'Etat islamique.
Des bougies et des drapeaux arc-en-ciel pour rendre hommage. Des dizaines de milliers de personnes se sont réunies pour une veillée, dimanche 19 juin, à Orlando (Floride, Etats-Unis), en mémoire aux victimes de la tuerie commise il y a une semaine dans une boîte de nuit gay de la ville. Selon l'agence de tourisme d'Orlando, 50 000 personnes ont assisté à la veillée sur les rives du lac Eola.
Le maire d'Orlando, Buddy Dyer, a tenu à remercier les secours et a promis aux survivants et aux familles des victimes que la communauté locale les soutiendrait. Il a également dénoncé "l'acte haineux d'un tueur fou". En présence du gouverneur de la Floride, Rick Scott, la foule a observé une minute de silence après la lecture des noms des 49 morts.
Seeing the flickering candles across the lake was so moving tonight. #OrlandoUnited pic.twitter.com/F51OX2YYcO
— Annie Martin (@reporterannie) 20 juin 2016
50,000 people are stone-cold silent as 49 names are read. pic.twitter.com/njo4s3W75k
— Caitlin Doornbos (@CaitlinDoornbos) 20 juin 2016
Les dernières conversations entre la police et Omar Mateen dévoilées lundi
"Il faut souvent un catalyseur de ce genre pour générer un mouvement plus progressiste", a déclaré un des participants à la veillée, Rod Lynn, au journal Orlando Sentinel. "Personne ne mérite ce qui est arrivé. Ce genre de chose doit cesser", a-t-il ajouté.
Omar Mateen, l'auteur de la fusillade homophobe, est un Américain d'origine afghane. Il a attaqué le Pulse, le 12 juin à 2 heures du matin, avec un fusil d'assaut et une arme de poing, faisant également 53 blessés.
Mateen a prêté "allégeance" au groupe EI dans un appel passé aux services d'urgence 911 durant son attaque. Il a été tué lors d'un échange de tirs avec la police. Les autorités américaines doivent rendre publics, lundi, des extraits écrits des dernières conversations téléphoniques entre la police et Omar Mateen.
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