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Français kidnappé au Mexique : les ravisseurs demandent une rançon, annonce le ministre de la Sécurité mexicain

"Il y a eu des contacts et on a demandé effectivement une rançon", a déclaré, lundi,  Alfonso Durazo.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Deux hommes - un Français et un Mexicain - ont été enlevés dans le parc national Nevado de Toluca, dans le centre du Mexique, le 24 novembre 2019.  (GOOGLE MAPS)

Une demande de rançon pour le Français enlevé au Mexique a été transmise aux autorités mexicaines, a annoncé le ministre de la Sécurité Alfonso Durazo, lundi 25 novembre. "Il y a eu des contacts et on a demandé effectivement une rançon", a-t-il déclaré à des journalistes après un événement public à Mexico.

Le parquet de Paris a annoncé, lundi, avoir ouvert une enquête pour "enlèvement et séquestration", après le rapt d'un Français dans le centre du Mexique. Ce ressortissant a été enlevé avec un acteur mexicain dans un parc national situé au pied du volcan Nevado de Toluca, dans l'Etat de Mexico, indiquent l'ambassade de France et des médias locaux. Le Français enlevé a été identifié comme étant Frédéric Michel.

Emmenés de force à bord de leurs propres véhicules

Les deux hommes faisaient une excursion à bord de véhicules tout-terrain lorsqu'ils ont été interceptés par des malfaiteurs en armes, selon les quotidiens Reforma et El Universal. Ils ont été emmenés de force à bord de leurs propres véhicules. Les autorités ont mis en place un dispositif pour quadriller la zone, qui fait partie de la municipalité de Zinacantepec, à l'ouest de Mexico, et tenter de retrouver ces deux personnes.

L'ouverture d'une enquête en France est liée au fait que le parquet de Paris est compétent dès qu'un Français est victime d'un acte criminel à l'étranger. Les autorités françaises sont "mobilisées pour que notre compatriote soit retrouvé le plus rapidement possible, en relation étroite avec les autorités locales", a par ailleurs déclaré une porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Il a ajouté vouloir garder "la plus grande discrétion" sur ce dossier pour des raisons "d'efficacité et de sûreté".

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