Cet article date de plus de dix ans.

Etats-Unis : un garçon disparu depuis quatre ans retrouvé dans une cache chez son père

La police l'a découvert derrière un faux mur, dissimulé derrière des serviettes. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La maison dans laquelle un garçon disparu depuis quatre ans a été retrouvé, à Jonesboro, en Géorgie (Etats-Unis), le 30 novembre 2011.  ( TAMI CHAPPELL / REUTERS)

Des voisins avaient vu quelquefois l'enfant travailler dans le jardin, et entendu dire qu'il était scolarisé à domicile. Un garçon américain de 13 ans signalé comme disparu par sa mère il y a quatre ans a été découvert par la police dissimulé dans une cache dans la maison de son père en Géorgie (Etats-Unis), rapporte le média local WXIA (en anglais), samedi 29 novembre.

La police du conté de Clayton a été appelée vendredi soir pour se rendre à la maison mais ses occupants avaient démenti la présence de l'enfant. Par acquis de conscience, la police a préféré procéder à une fouille de la maison, sans résultat.

Une cache au dessus du garage

Quelques heures plus tard, les policiers ont reçu un nouvel appel à l'aide en provenance de cette maison. Alors qu'ils menaient une deuxième fouille, le garçon a réussi à appeler sa mère et à lui expliquer où il se trouvait, selon la presse.

Elle a alors dirigé la police vers un faux mur, dissimulé derrière des serviettes, où ils ont découvert l'enfant. La cache se trouvait au dessus du garage de la maison, selon WXIA.

Un signalement en 2010

Cinq personnes ont été arrêtées, dont le père et la belle-mère à Jonesboro, près d'Atlanta. Elles ont été inculpées d'obstruction (aux forces de l'ordre), séquestration et acte de cruauté envers un mineur.

Selon la Chaîne 2 d'Atlanta, la mère avait apparemment signalé la disparition de son fils aux services sociaux en 2010 mais pas à la police, vraisemblablement par méconnaissance du système. L'enfant a été confié aux services sociaux dans l'immédiat.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.