Les «Comandos de Salvamento» (CDS) est une organisation humanitaire créée par des citoyens en 1960 au Salvador. Leur but est de venir au secours des gens quelle que soit leur appartenance, sociale, politique ou religieuse, lors des catastrophes naturelles et des conflits. Dans un pays en proie à la violence des gangs armés, être bénévole au sein de l’ONG n’est pas sans risque.
8 photos de Jose Cabezas illustrent ce propos
les membres de l’ONG «Comandos de Salvamento», aussi appelés «Rescue Corps», sont sur tous les fronts pour venir en aide aux soldats, aux guérilleros et aux civils. La population les surnomment alors les «héros méconnus». (Reuters/Jose Cabezas )car la criminalité due aux «maras», ces bandes armées liées au trafic de drogue, ne cesse de croître au Salvador. En 2015, les homicides ont augmenté de 70% par rapport à 2014: 103 homicides pour 100.000 habitants, soit 12 homicides par jour. Pour un pays en paix, le Salvador est l'un des plus dangereux au monde, selon les Nations Unies. (Reuters/Jose Cabezas )Mais, parmi ceux qui restent au pays, près de 2.000 adolescents ont rejoint en 2016, l’une des 32 antennes que compte l’ONG. (Reuters/Jose Cabezas )qui sévissent dans les écoles et les quartiers ou être tentés de les rejoindre, ils préfèrent vivre dans des conditions précaires au sein des locaux de la CDS. Ils dorment sur des lits d’enfants, se partageant la nourriture et répondent aux appels d'urgence de jour comme de nuit. (Reuters/Jose Cabezas )où il a répondu à un appel d'urgence impliquant un policier abattu par les membres d’un gang dans un bidonville. C’était la première fois qu’il était confronté d’aussi près à la violence. (Reuters/Jose Cabezas )des programmes éducatifs pour former les bénévoles aux premiers soins en situation d’urgence: blessures par balle, gestion des lieux, évacuation… (Reuters/Jose Cabezas )Cela demande aux bénévoles d’avoir des connaissances précises et une préparation complète pour pouvoir répondre aux situations extrêmes avec des personnes en grande détresse. (Reuters/Jose Cabezas )En avril 2016, les membres d’un gang ont pris d'assaut une salle de l’ONG à Quezaltepeque, à 21km de San Salvador, et mitraillé Erick Beltran, un bénévole de 14 ans. C’était la première fois qu’un meurtre était commis sur l’un de ses membres. (Reuters/Jose Cabezas )
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