AirAsia : après la découverte des premiers débris, place à l'enquête
Les premiers débris du vol d'AirAsia ont été repérés ce mardi matin au large de Java. L'avion de la compagnie à bas coût qui transportait 162 personnes est porté disparu depuis dimanche. Il avait quitté Surabaya, la deuxième ville d'Indonésie pour rejoindre Singapour. Par ailleurs, les premiers corps ont été repêchés ce mardi
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Impossible pour le moment de connaître les causes du drame. Mais ces débris vont permettre de restreindre la zone de recherche de l'épave qui elle devrait livrer les premiers éléments. D'autant que les eaux sont peu profondes ici, une centaine de mètres de profondeurs à peine. L'état de l'appareil permettra d'exclure certaines hypothèses ou d'en conforter d'autres. Si, par exemple, les débris sont regroupés, cela signifiera que l'avion était intact au moment de l'impact. En revanche, s'ils sont éparpillés, cela veut dire qu'il s'est désintégré en vol.
La recherche des boites noires
Mais la priorité, l'urgence même, est de retrouver deux boites noires qui elles révèleront des indices importants pour comprendre les circonstances de cet accident. Un avion civil en possède deux. Il y a le FDR (Flight Data Recorder, enregistreur des paramètres de vol) et le CVR (Cockpit Voice Recorder, enregistreur des voix et bruits en cockpit) protégés par un coffret d'acier blindé d'environ 7 kilos pouvant résister notamment à une immersion d'un mois à six mille mètres de profondeur.
Pour permettre de les localiser plus facilement, les boites noires disposent d'une balise qui se déclenche en cas d'immersion. Elle émet alors un signal à ultrason toutes les secondes pendant au moins 30 jours consécutifs sur une portée de 2 à 3 km. Les enquêteurs disposent parallèlement d'une panoplie sophistiquée pour sonder les mers: satellites, robots et drones sous-marins pouvant transporter des caméras à haute définition, sondes hydrophones, balises, sonars....
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