: Vidéo À Jerada, deux personnes sont mortes dans une mine de plomb abandonnée
Ces décès dans cette mine de plomb clandestine interviennent dans une région sinistrée depuis la fermeture des mines dans les années 1990, jugées non rentables.
Si nous avions le choix, nous ne retournerions jamais dans ces puits, personne n’accepterait d’aller travailler dans la mort.
Habitant de Jerada
Deux personnes sont mortes dans les mines clandestines de Jerada, au Maroc, le 3 juin, et ce n’est pas la première fois qu’un tel drame se produit. En effet, malgré la fermeture des mines à la fin des années 1990, des centaines de mineurs continuent de risquer leur vie pour extraire clandestinement du charbon et du plomb.
En décembre 2017, deux jeunes hommes avaient déjà trouvé la mort, entraînant de vives manifestations. Le peuple réclamait notamment des solutions économiques alternatives.
Le ministre de l’Énergie Aziz Rebbah a alors annoncé un "plan de développement", mais les accidents continuent d’avoir lieu dans cette ville où le taux de chômage reste très important. "Il n’y a rien ici à Jerada. C’est mort", déplore Bourezza Abdelkader, un habitant.
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