Soudan : des Français exfiltrés vers Djibouti
Dimanche 23 avril au soir, une centaine de Français seront en sécurité sur le tarmac de la base aérienne nationale de Djibouti. Ces ressortissants, parfois en famille, mais aussi du personnel diplomatique, y compris européens, ont été pris en charge par des militaires, des fauteuils roulants ont même été prévus pour les plus fragiles. Samedi, dans la soirée, ces personnes avaient reçu la consigne de rejoindre tôt l’ambassade de France afin d’être conduits en convois dans l’aéroport de Khartoum, capitale du Soudan.
Être “en contact permanent avec les deux camps” soudanais
Cette opération était à haut risque s’est déroulée dans une ville en proie à de violents combats. En France, certains recevaient au matin, des nouvelles inquiétantes. “La difficulté aujourd’hui, c’est que l’ambassade de France ne peut pas assurer cette logistique, de leurs lieux d’habitation jusqu’au point de ralliement. Ils doivent opérer ces déplacements par eux-mêmes, ce qui est (...) très dangereux”, dit le proche d’un exfiltré. Au Quai d’Orsay, les opérations sont suivies minute par minute, demandant au gouvernement français d’être “en contact en permanence avec chacun des deux camps pour leur demander de laisser passer les étrangers qui souhaitent partir”, explique Catherine Colonna, ministre des Affaires étrangères.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.