Soudan : 250 Français exfiltrés de Khartoum
Une centaine de ressortissants français et étrangers sont désormais à l'abri. Ils posent enfin le pied sur le sol de Djibouti, à plus de 1 000 km des combats de Khartoum (Soudan). Après une courte nuit d’angoisse et d'incertitude, leur évacuation s’est confirmée tôt, dimanche 23 avril. Ils avaient reçu la consigne de rejoindre l'ambassade de France afin d'être conduits en convoi à un aéroport à proximité. A bord, ils prennent place comme ils le peuvent avec leurs quelques bagages, ce qu'ils ont pu emporter. Près de 200 personnes en tout, jusque-là prises au piège au milieu des combats entre l'armée régulière et les milices paramilitaires.
Une situation tendue
À Paris, le Quai d'Orsay est en réunion de crise. Autour de la table, la ministre des Affaires étrangères et ses collaborateurs supervisent les opérations. "La décision d'évacuation a été prise par le président de la République. Il y a une accalmie, mais il y a encore des affrontements. Nous avons considéré qu'il n'était pas raisonnable de les laisser dans ces situations s’ils souhaitaient partir", a expliqué Catherine Colonna. C'est actuellement l'ensemble des pays qui tentent d'évacuer leurs ressortissants. À Khartoum, les sorties sont extrêmement risquées.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.