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En Somalie, un nouveau revers pour les shebabs
Les troupes gouvernementales somaliennes ont repris la ville clé de Burhakaba aux insurgés islamistes shebabs. Chassés de la capitale Mogadiscio en août 2011, ils essuient depuis revers sur revers.
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Elle paraît bien lointaine la bataille de Kismayo, en août 2008. En prenant ce port, qui est aussi la troisième ville du pays, les shebabs et l'ordre islamique s'imposaient dans la moitié sud de la Somalie. Rien ne semblait pouvoir arrêter les islamistes. Pourtant, ils n'ont jamais réussi à assoir leur pouvoir. Depuis 2010, la Force de l'Union africaine en Somalie (Amisom) ne cesse de leur infliger des défaites.
En août 2011, les shebabs sont chassés de Mogadiscio la capitale somalienne. Puis ils perdent Kismayo en 2012. Cette fois, c'est une route de 160 km qui tombe, sur l'axe qui conduit de Mogadiscio à Baïdoa au nord-ouest du pays. Désormais, il ne reste plus aux shebab que de larges zones rurales dans le sud et le centre du pays.
En août 2011, les shebabs sont chassés de Mogadiscio la capitale somalienne. Puis ils perdent Kismayo en 2012. Cette fois, c'est une route de 160 km qui tombe, sur l'axe qui conduit de Mogadiscio à Baïdoa au nord-ouest du pays. Désormais, il ne reste plus aux shebab que de larges zones rurales dans le sud et le centre du pays.
En même temps, le pouvoir politique somalien se réaffirme, après plus de vingt ans de chaos et de lutte des clans ou des gangs. Elu en septembre 2012, le président Hassan Cheikh Mohamoud semble incarner l'émergence d'une Somalie aux institutions plus stables.
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