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Trump impose jusqu'à 15 000 dollars de caution aux ressortissants de 15 pays africains pour pouvoir se rendre aux Etats-Unis

La nouvelle mesure, qui concerne les voyageurs d'affaires et les touristes, prendra effet dès le 24 décembre. 

Article rédigé par franceinfo avec Reuters
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Manifestant à New York, le 26 juin 2018.  (DON EMMERT / AFP)

C'est le dernier cadeau du président sortant Donald Trump à une quinzaine de pays africains. La nouvelle règle (texte dans son intégralité en anglais) pourrait obliger certains touristes africains à payer jusqu’à 15 000 dollars en caution. Les pays concernés : l'Angola, le Burkina Faso, le Tchad, la République démocratique du Congo, Djibouti, l'Érythrée et la Gambie, la Guinée-Bissau, le Liberia, la Libye, la Mauritanie, le Soudan, Sao Tomé-et-Principe, le Cap-Vert et le Burundi. Cette nouvelle mesure de six mois, du 24 décembre 2020 jusqu'au 24 juin 2021, viserait à décourager les touristes de rester aux Etats-Unis après l'expiration de leur visa.

Caution

Donald Trump a fait de la restriction de l’immigration un axe central de son mandat. Cette dernière règle permettra aux agents consulaires américains d'exiger des touristes et des voyageurs d'affaires originaires de pays dont les ressortissants avaient un "taux de dépassement de séjour" de 10% ou plus en 2019 de payer une caution remboursable de 5000, 10 000 ou 15 000 dollars. Historiquement, les agents consulaires américains ont été découragés d'exiger des voyageurs qui se rendent aux États-Unis de déposer une caution, une démarche "fastidieuse", selon la règle temporaire. Cette disposition concerne d'autres pays comme l’Afghanistan, le Bhoutan, l’Iran, la Syrie, le Laos ou le Yémen.

Durcissement

Donald Trump avait durci les lois sur l'immigration et l'accueil des réfugiés dès sa prise de fonction. En janvier 2017, Donald Trump a interdit par décret (lien en anglais) l'entrée aux États-Unis des ressortissants de sept pays musulmans : l'Irak, la Syrie, la Libye, le Soudan, l'Iran, le Yémen et la Somalie.

Le président élu Joe Biden s’est engagé à revenir sur bon nombre des politiques d’immigration de son prédécessur républicain. Cela risque de prendre des mois, voire des années. 

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