Le Kenya lance de nouveaux billets de banque pour lutter contre la fraude
La Banque centrale a émis de nouvelles coupures de shillings. Cette fois-ci, ce sont les images du pays qui sont mises en valeur.
Eléphants, léopards, buffles, lions, rhinocéros. Les Big five qui font la fierté du Kenya ornent désormais le billet de 500 shillings. Les autres coupures représentent les images symboles du Kenya d’aujourd’hui. On retrouve l’énergie verte, l’agriculture et les monuments phares.
Pas de portraits de présidents
Les anciens chefs d’Etats sont absents de cette nouvelle génération de billets, comme l’exige la Constitution de 2010. Certains critiquent toutefois l’illustration de la coupure de 1000 shillings avec une image du Centre international de conférences Kenyatta, où l’on voit la statue du premier président Jomo Kenyatta, père de l’actuel dirigeant du pays.
The Central Bank of Kenyan Governor Patrick Njoroge has done a noble job to put deadline of ksh 1000 be 1st October 2019. The corrupt politicians who had stolen billions of money and kept them in their homes will be exposed. #MadarakaDay pic.twitter.com/jCgEi8ADJw
— Professor Onchiri (@ProfOnchiri) 1 juin 2019
(Le gouverneur de la Banque centrale a bien fait de fixer une échéance pour le billet de 1000 shillings. Les politiciens corrompus qui ont volé des millions qu'ils ont cachés chez eux seront exposés.)
Lutte contre la contrefaçon
Cette émission de billets vise avant tout à lutter contre le blanchiment d'argent. "Nos gros billets étaient utilisés pour des flux financiers illicites au Kenya et dans d’autres pays de la région", a expliqué Patrick Njoroge, gouverneur de la Banque centrale. C’est surtout l’ancienne série de 1000 shillings (8,71 euros) qui est en cause. Les Kenyans ont jusqu'au 1er octobre 2019 pour changer leurs billets. Les amateurs de blanchiment d'argent auront du mal à écouler leurs stocks d'argent liquide.
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