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LA PHOTO. Côte d'Ivoire: au Popo Carnaval de Bonoua

La 38e édition du Popo Carnaval de Bonoua, à 50 km à l’est d’Abidjan, s’est achevée le 15 avril 2018. Ce festival annuel était à l’origine une fête des ignames en pays abouré. Les Abourés sont une population du sud-est de la Côte-d’Ivoire, appartenant au groupe des Akans, surtout originaire du Ghana. Il y a 25 ans, on dénombrait quelque 55.000 locuteurs de la langue abourée.
Article rédigé par Laurent Ribadeau Dumas
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Au nombre des festivités, on compte un grand défilé de personnages masqués. Il faut dire que «Popo» signifie «masque» en langue abourée. Même si les couvre-visages présentés ici n’ont qu’un lointain rapport avec la tradition africaine. De fait, «le Popo qui avait un caractère traditionnel (a pris) très vite une forme moderne», explique le site 100pour100culture. La manifestation est une institution dans la région, qui attire des dizaines de milliers de personnes. Même si elle a un aspect commercial, elle est l’occasion de célébrer «la richesse culturelle du peuple abouré». Un peuple qui a su s’opposer à la colonisation française, avec un personnage toujours célébré dans le pays, Kadjo Amangoua, apparemment mort exilé à Ndjolé, dans le nord-ouest du Gabon, où il avait été exilé par les Français.  (SIA KAMBOU / AFP)

Masques en tous genres… Au nombre des festivités, on compte un grand défilé de personnages masqués. Il faut dire que «Popo» signifie «masque» en langue abourée. Même si les couvre-visages présentés ici n’ont qu’un lointain rapport avec la tradition africaine. De fait, «le Popo qui avait un caractère traditionnel (a pris) très vite une forme moderne», explique le site 100pour100culture. La manifestation est une institution dans la région, qui attire des dizaines de milliers de personnes. Même si elle a un aspect commercial, elle est l’occasion de célébrer «la richesse culturelle du peuple abouré». Un peuple qui a su s’opposer à la colonisation française, avec un personnage toujours célébré dans le pays, Kadjo Amangoua, apparemment mort exilé à Ndjolé, dans le nord-ouest du Gabon, où il avait été exilé par les Français. 

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