Premier sommet UE-Afrique du Sud
Un sommet "d'amitié", de complémentarité. Mais où il sera surtout question d'argent, d'investissement et de business.
_ Aujourd'hui à Bordeaux, les présidents français Nicolas Sarkozy et sud-africain Thabo Mbeki seront réunis avec celui de la Commission européenne, José Manuel Barroso. L'ordre du jour est d'ailleurs assumé, puisqu'il s'agit de renforcer les liens entre l'un des "poumons" économiques de l'Afrique et son premier investisseur étranger.
Cela étant, la longue crise qu'a traversé (et continue de traverser) le voisin zimbabwéen de Pretoria risque de ralentir effusions et signatures de contrat. En effet, si Bruxelles s'est montré ferme et sévère, à plusieurs reprises, envers Harare et Robert Mugabe, l'Afrique du Sud a joué un rôle de médiateur dans le conflit interne au pays.
Dans ce contexte, la poignée de main échangée lundi entre Robert Mugabe et son principal rival, Morgan Tsvangirai, apparaît aux yeux des Européens comme un pas décisif, bien que fragile sur le papier. Ce qui n'a pas empêché l'UE de durcir ses sanctions contre le régime zimbabwéen.
Mais le sommet de Bordeaux doit également permettre de brasser d'autres sujets, comme la sécurité dans des zones comme le Tchad ou le Congo. Mais aussi la sécurité alimentaire, le changement climatique ou plus prosaïquement le "rôle du secteur privé dans le développement en Afrique".
Matteu Maestracci avec agences
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