Cet article date de plus de six ans.
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découvrir nos newsletters (Nouvelle fenêtre)L'éviction des shebab de la capitale Mogadiscio en 2011 par les autorités somaliennes ne les a pas fait disparaître. Le 26 novembre 2018, ils revendiquaient deux nouvelles attaques. Bilan: 24 morts.
Parmi les victimes, un chef soufi du centre du pays accusé par les shebab (qui signifie "jeunes" en arabe) d'avoir "blasphémé" le nom de Mahomet, après avoir dansé et chanté à sa gloire. Pas conforme à la charia, la loi canonique de l'islam. L'autre cible était un marché très fréquenté d'un quartier de Mogadiscio.
Les militants islamistes shebab, bien implantés dans les zones rurales, n'ont aucun mal à mener des opérations de guérilla dans la capitale, où ils ont commis et revendiqué plusieurs dizaines d'attentats-suicides en sept ans. Affiliés à Al-Qaïda, ils sont soutenus financièrement par des taxes prélevées dans les zones qu'ils contrôlent.
Leurs attaques visent les bâtiments gouvernementaux, les forces de l'ordre mais aussi les civils via restaurants et hôtels. Leur but: mettre à bas le gouvernement somalien.
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