LA PHOTO. Présidentielle: les musulmans soufis aspirent à un Mali «pacifique»
Les multiples associations religieuses au Mali, où 90% des 18 millions d'habitants sont musulmans, souhaitent peser de plus en plus sur l'organisation laïque du pouvoir. Non pour s'y substituer, affirment-elles, mais pour assurer «le respect des valeurs religieuses». Au-delà des influences, la Quadiriya, une confrérie soufie, souvent cible des islamistes, en appelle à des «élections apaisées».
Les scouts de la Quadiryia posent devant les recommandations de leur confrérie: «La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse le mal par ce qui est meilleur et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient un ami chaleureux», voilà le précepte qui, quatre jours avant la présidentielle du 29 juillet 2018, a réuni le Haut conseil de la confrérie soufie à Bamako. Appelant les Maliens à participer massivement au vote, les responsables de la Quadiriya, qui prône un islam tolérant, ont souhaité que les candidats «mettent le Mali au-dessus de tout». Depuis 2012, l'islamisme religieux et armé met le nord du pays à feu et à sang.
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