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En Ouganda, le sida progresse de nouveau
L'Ouganda est longtemps passé pour le bon élève en matière de lutte contre le sida. Mais la tendance est de nouveau à la hausse. Une des mesures envisagées pour freiner l'épidémie serait de généraliser le dépistage lors des hospitalisations.
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De 15% au début des années 90, la proportion de la population atteinte du sida est passée à quelque 6%.
Le résultat d'une politique volontariste, prônant notamment l'usage du préservatif. Parallèlement, la population malade a été mieux prise en charge. En mars 2012, 62% des séropositifs nécessitant un traitement du VIH prenaient des antirétroviraux. Ils étaient 50% en 2010.
Paradoxalement, l'Ouganda est aujourd'hui un des rares pays où le taux de séropositifs est à la hausse. Entre 20 et 24.000 enfants sont infectés chaque année.
Relâchement dans l'usage du préservatif, scandales de détournements de fonds et de médicaments qui privent les patients de leur traitement, le pays se doit de réagir. Une mesure à l'étude est de généraliser le dépistage du sida lors des hospitalisations, comme c'est déjà le cas pour les femmes enceintes.
Mais la proposition fait débat, en raison notamment de l'incapacité du pays à soigner tous les malades. Est-il concevable de laisser repartir des malades sans leur proposer de soins ? Fin mars 2012, seuls 532 des 700 établissements de santé censés offrir des thérapies antirétrovirales le faisaient vraiment.
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