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Un ex-otage se constitue partie civile dans l'enquête sur son enlèvement au Niger

Pierre Legrand l'a annoncé par le biais de son avocat. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
L'ancien otage français enlevé au Niger, Pierre Legrand, retrouve ses proches après trois ans de captivité, le 29 octobre 2013, à l'aéroport militaire de Villacoublay (Yvelines).  (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

"Monsieur Legrand souhaite être associé à la recherche de la vérité." Pierre Legrand, un des quatre ex-otages français enlevés au Niger, puis libérés fin octobre après trois ans de captivité au Mali, s'est constitué partie civile dans l'enquête ouverte à Paris. Son avocat, Olivier Morice, l'a annoncé vendredi 15 novembre.

Dès 2010, le parquet de Paris avait lancé une enquête préliminaire afin de faire la lumière sur cet enlèvement survenu sur un site minier du géant nucléaire français Areva à Arlit, au Niger. Le rapt avait été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Les quatre derniers otages, Pierre Legrand, Thierry Dol, Daniel Larribe et Marc Féret ont retrouvé la liberté le 29 octobre. 

En juin, le père et le frère de Pierre Legrand avaient par ailleurs déposé une plainte avec constitution de partie civile visant, outre l'enlèvement, de possibles manquements à la sécurité d'Areva et d'une filiale du groupe Vinci, Sogea-Satom, pour laquelle travaillait Pierre Legrand. Une information judiciaire a récemment été ouverte par le parquet, et des juges antiterroristes sont chargés des investigations.

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