Niger: l'armée à la poursuite des ravisseurs des deux Français
Depuis la Martinique, le président de la République a confirmé
que les deux personnes enlevées hier soir à
Niamey étaient bien de nationalité française. Il a précisé que que l'armée
nigérienne “semblait” toujours à la poursuite de leurs ravisseurs. Et il a déconseillé aux Français la présence dans cette zone.
Selon le porte-parole du gouvernement nigérien Laouali Dan Dah, des échanges de tirs ont eu lieu mais les forces nigériennes “n'ont pas
voulu ouvrir le feu sérieusement de crainte de blesser les otages et de mettre
leur vie en danger, raison pour laquelle les ravisseurs ont pu passer à travers
les mailles du filet”. Mais il assure que les ravisseurs "“sont encore en territoire
nigérien”.
Cette fusillade se serait produite vers Ouallam, près de la frontière avec le Mali, à 160 km au nord-ouest de Niamey.
Deux hommes de nationalité française ont été enlevés hier soir dans un
restaurant de Niamey par des inconnus “enturbannés et armés” et qui “parlaient
l'arabe” selon des témoins. Selon le porte parole du gouvernement nigérien, les quatre ravisseurs étaient armés de
fusils d'assaut AK47 et de pistolets automatiques.
Le ministre nigérien de l'Intérieur, Ousmane Cissé, a affirmé à l'AFP que
“tous les moyens avaient été mobilisés" depuis l'enlèvement, "et des poursuites
engagées” pour retrouver les deux otages.
Un “comité de crise” qu'il pilote a été mis en place.
Selon une source aéroportuaire nigérienne, un avion de reconnaissance
français aurait décollé de Niamey tôt ce matin.
La capitale nigérienne se trouve à environ 200 kilomètres au sud de la
frontière avec le Mali.
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