Cet article date de plus de quatre ans.

Naufrage du "Wakashio" à l'île Maurice : la France redoute une pollution des plages de La Réunion

"Au moment où je vous parle, je ne peux pas garantir qu’il n’y aura pas de pollution à La Réunion", a déclaré Sébastien Lecornu, le ministre des Outre-Mer, en déplacement à l'île Maurice.

Article rédigé par franceinfo avec Reuters
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Une vue du "MV Wakashio" et de la fuite d'hydrocarbures qui s'écoule dans le lagon mauricien, le 10 août 2020. (GWENDOLINE DEFENTE / REUTERS)

Le gouvernement a dit, dimanche 16 août, redouter une pollution des plages de l'île de La Réunion, voisine d'un peu plus de 200 kilomètres de l'île Maurice où un vraquier japonais échoué s'est brisé. Le MV Wakashio, qui appartient à la Nagashiki Shipping et est affrété par la Mitsui OSK Lines, s'est échoué fin juillet sur une barrière de corail. Environ 1 000 tonnes de pétrole se sont déversées dans la mer.

"Au moment où je vous parle, je ne peux pas garantir qu'il n'y aura pas de pollution à La Réunion", a déclaré sur BFMTV Sébastien Lecornu, le ministre des Outre-Mer, en déplacement à l'île Maurice. Le risque de pollution de l'île de La Réunion et de ses plages est lié aux courants marins et à l'avenir de l'épave du navire, a expliqué le ministre. 

Se préparer "au scénario du pire"

"Le plus délicat, c'est l'impact de cela sur l'île de La Réunion, sur les plages réunionnaises où malheureusement, au moment où je vous parle, on peut redouter l'arrivée de boulettes, a encore dit Sébastien Lecornu. On n'en est pas encore certain. C'est le scénario du pire, mais on doit s'y préparer."

Début août, Emmanuel Macron s'est engagé à apporter une aide matérielle à l'île Maurice, menacée par une marée noire. Les opérations sur le vraquier risquent d'être compliquées par la dégradation des conditions météorologiques. Des vagues de 4,5 mètres de haut sont attendues dans les prochains jours.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.