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LA PHOTO. Nasser Zefzafi, le leader de la contestation à Al-Hoceïma, arrêté

Le leader de la contestation populaire qui secoue depuis plus de six mois le nord du Maroc, Nasser Zefzafi, a été arrêté ce lundi 29 mai 2017 par la police. Il était recherché depuis le 26 mai par la justice pour avoir interrompu le prêche d'un imam dans une mosquée de la ville d'Al-Hoceïma (nord).
Article rédigé par Mohamed Berkani
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1min
était devenu ces derniers mois le visage du mouvement populaire, le «Hirak» (la mouvance), qui secoue la région du Rif, où la mort en octobre 2016 d'un vendeur de poisson, broyé accidentellement dans une benne à ordures, avait suscité l'indignation. Au fil des mois, la contestation a pris une tournure plus sociale et politique. Un petit groupe d'activistes locaux derrière Nasser Zefzafi ont exigé le développement du Rif, marginalisé selon eux, dans un discours identitaire teinté de conservatisme et de références islamiques.
Dans ses harangues enflammées, diffusées sur Facebook, Zefzafi avait défié le «Makhzen » (Palais royal), dénonçant la «dictature», «la corruption» ou encore la «répression de l'Etat policier». Depuis le 26 mai, la police a procédé à 22 arrestations, visant essentiellement le noyau dur du «Hirak», selon des sources officielles. (Mohamed el-Asrihi / AFP)

Nasser Zefzafi, un chômeur de 39 ans, était devenu ces derniers mois le visage du mouvement populaire, le «Hirak» (la mouvance), qui secoue la région du Rif, où la mort en octobre 2016 d'un vendeur de poisson, broyé accidentellement dans une benne à ordures, avait suscité l'indignation. Au fil des mois, la contestation a pris une tournure plus sociale et politique. Un petit groupe d'activistes locaux derrière Nasser Zefzafi ont exigé le développement du Rif, marginalisé selon eux, dans un discours identitaire teinté de conservatisme et de références islamiques.
Dans ses harangues enflammées, diffusées sur Facebook, Zefzafi avait défié le «Makhzen » (Palais royal), dénonçant la «dictature», «la corruption» ou encore la «répression de l'Etat policier». Depuis le 26 mai, la police a procédé à 22 arrestations, visant essentiellement le noyau dur du «Hirak», selon des sources officielles.

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