Ce n'est que tard dans la nuit que l'hôtel Radisson Blu a pu être sécurisé après la prise d'otages, vendredi 20 novembre. Ceux qui avaient été retenus par les terroristes reviennent sur les lieux pour récupérer leurs affaires. "Tu entendais les gens crier, tu entendais les coups de fusil, vous sentez la fumée des armes. À partir de là, j'étais résolu". Ibrahima Meité, homme d'affaires ivoirien, est à cet instant persuadé qu'il va mourir."Hier c'était Paris, aujourd'hui c'est Bamako"Il a envoyé des messages à tous ses proches et a envisagé de tenter une sortie, en sautant par la fenêtre. Désormais, il aura bien du mal à se sentir en sécurité quelque part. "Ça fait peur, tu n'as plus confiance en rien. (...) Tu étais dans un cinq étoiles croyant que c'était la sécurité, tu te rends compte que non... Hier c'était Paris, aujourd'hui Bamako. Où tu vas demain, tu ne sais pas !", poursuit Ibrahima Meïté pressé de retrouver ses proches.