Laurent Desbonnet fait le point sur les réponses apportées par le quai d'Orsay après la prise d'otages au Mali.
Après la prise d'otages à Bamako vendredi 20 novembre, une cellule de crise a été ouverte au quai d'Orsay. "Une équipe dédiée, mobilisée pour répondre d'abord aux Français qui s'inquiéteraient pour des proches actuellement au Mali, également pour répondre aux entreprises qui pourraient avoir des personnels retenus en otages à l'intérieur de cet hôtel", précise Laurent Desbonnet en direct du ministère des Affaires étrangères.
Cette cellule permet également "de suivre en temps réel la situation". Une douzaine de membres du personnel d'Air France, dix hôtesses et stewards et deux pilotes, se trouvaient dans l'hôtel Radisson lorsque les assaillants ont fait irruption. "Bonne nouvelle, cet équipage est sain et sauf, il est maintenant en lieu sûr".
Les vols Air France annulés
Si d'autres Français se trouvent parmi les otages, le quai d'Orsay refuse de communiquer leur identité "tout simplement puisque certains de ces Français sont peut-être cachés et il ne s'agit surtout pas d'aider les terroristes en donnant des détails sur l'identité et le nombre des Français qui sont peut-être encore présents à l'intérieur de cet hôtel", rapporte le journaliste. Les 6 200 Français de Bamako ont reçu la consigne de rester chez eux. "Les vols Air France à destination et en provenance de Bamako sont annulés pour aujourd'hui", conclut Laurent Desbonnet.
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