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Mali. Au moins trois soldats tchadiens tués dans un attentat-suicide

Cette nouvelle attaque prouve que les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda restent actifs dans le nord du pays.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des soldats tchadiens quittent Niamey (Niger) pour la frontière malienne, le 26 janvier 2013.  (BOUREIMA HAMA / AFP)

Au moins trois soldats tchadiens ont été tués et quatre blessés dans un attentat-suicide vendredi 12 avril à Kidal, dans le nord-est du Mali. "Ce sont les jihadistes qui ont fait ça. Le bilan est encore provisoire", a indiqué une source militaire malienne.

Située à 1 500 km au nord-est de Bamako, Kidal abrite des bases des armées française et tchadienne. Elles assurent la sécurité dans cette ville "gérée" par le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg). Ce dernier s'est opposé à la présence de l'armée malienne dans cette zone. 

Les groupes islamistes toujours actifs

Kidal est la capitale de la région du même nom, berceau des Touareg. Elle abrite le massif des Ifoghas où se sont retranchés des combattants islamistes armés, que les soldats français et tchadiens ont traqué pendant plusieurs semaines. La ville a déjà été le théâtre de deux attentats-suicide, les 21 et 26 février.

Cette nouvelle attaque prouve, une fois encore, que les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda qui ont occupé le Nord en 2012 restent actifs, trois mois après le début de l'intervention armée française alliée à des troupes africaines.

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