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Deux soldats français ont été tués par un engin explosif au Mali, annonce l'Elysée

L'explosion s'est produite sur le passage de leur véhicule, et a blessé un troisième militaire.

Article rédigé par franceinfo
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Un soldat français de l'opération Barkhane dans un véhicule lors d'une opération dans le centre du Mali, près des frontières du Burkina Faso et du Niger, le 2 novembre 2017. (DAPHNE BENOIT / AFP)

Deux nouveaux militaires français sont morts en mission au Mali, a annoncé l'Elysée, samedi 5 septembre. Le hussard parachutiste de première classe Arnaud Volpe et le brigadier-chef de première classe S.T. (dont la famille n'a pas souhaité dévoiler l'identité) ont été tués "après la destruction de leur véhicule blindé par un engin explosif improvisé". Un troisième soldat a été blessé dans cette même attaque. Tous sont issus du 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes.

Cette explosion a eu lieu lors d'une opération, samedi matin "dans la région de Tessalit", dans le nord-est du Mali, près de la frontière algérienne.

Macron appelle à une transition politique au Mali

Le dernier décès d'un soldat de l'opération Barkhane au Mali remonte au 23 juillet dernier, quand un militaire avait été tué par un véhicule piégé lors d'un affrontement avec des jihadistes, plus au sud, près de la ville de Gossi.

"Le Président de la République s’incline avec un profond respect devant le sacrifice de ces soldats", indique le communiqué de l'Elysée.

Emmanuel Macron appelle, par la même occasion, "à la mise en place sans délai d'une transition politique civile au Mali", qu'il voit comme la "condition sine qua none d’une lutte efficace contre les terroristes." Des militaires ont renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta, le 18 août, et instauré une junte. Des discussions sur la transition sont en cours.

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