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Malgré le dispositif policier, nouvelle tentative de manifestation à Alger

En criant "pouvoir assassin" ou "vive l'Algérie libre et démocratique" des centaines de personnes ont tenté à nouveau ce samedi de manifester leur mécontentement dans le centre d'Alger. Mais elles ont été bloquées par le dispositif des forces de l'ordre. Un député a été grièvement blessé. Les manifestants ont promis de revenir tous les samedis.
Article rédigé par franceinfo
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Des affiches hostiles à la manifestation avec le slogan “Ne marche pas sur ma tranquillité et ma liberté” ont été collées hier soir sur les murs d'Alger. Toutes les voies menant à la place du 1er-mai ont été bouclées et des barrières métalliques disposées sur le site lui-même empêchaient l'arrivée de manifestants. Nombre d'entre eux, cartons rouges à la main, étaient bloqués dans les rues adjacentes. Les forces de l'ordre étaient postées quasiment à chaque mètre, un
dispositif similaire à celui de la semaine dernière.
Tout cela pour tenter de dissuader les manifestants. Mais des centaines se sont mobilisés tout de même.

Un député de l'opposition, Tahar Besbas du Rassemblement pour la culture et la
démocratie (RCD), a été frappé à la tête à coups de matraque et
hospitalisé. On ignore la gravité de ses blessures.

Fodil Boumala, l'un des fondateurs de la Coordination, s'en est pris une
nouvelle fois aux autorités.
“Il faut une rupture définitive avec ce régime incarné depuis 1999 par le
pouvoir lui-même composé de forces militaro-civiles, parmi lesquelles le
président Abdelaziz Bouteflika”.

Cette coalition de partis, de membres de la société civile et de syndicats
autonomes a été créée le 21 janvier dans la foulée des émeutes meurtrières du
début de l'année en Algérie qui ont fait 5 morts et plus de 800 blessés.

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