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Trois militaires français en mission en Libye tués dans un accident d'hélicoptère

Jusqu'ici, la France n'avait jamais évoqué la présence de membre des forces spéciales sur le territoire libyen.

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
De la fumée au-dessus d'immeubles après des tirs de roquettes des forces armées du gouvernement libyen à Syrte (Libye), le 18 juillet 2016. (MAHMUD TURKIA / AFP)

Trois militaires français ont été tués en "service commandé" - c'est-à-dire en mission -  en Libye, a annoncé, mercredi 20 juillet, le ministère de la Défense, sans préciser la date de leur mort. Ils "viennent de perdre la vie dans le cadre d'un accident d'hélicoptère", alors qu'ils effectuaient une opération de renseignement, a expliqué François Hollande, qui leur a rendu hommage. Ces morts ont obligé la France à reconnaître, pour la première fois, la présence de membre des forces spéciales françaises en Libye pour lutter contre le terrorisme.

"La Libye connaît une instabilité dangereuse. C'est à quelques centaines de kilomètres seulement des côtes européennes", a justifié le président de la République, qui se trouvait en Dordogne. "Et en ce moment-même, nous menons des opérations périlleuses de renseignement. Trois de nos soldats qui étaient justement dans ces opérations viennent de perdre la vie dans le cadre d'un accident d'hélicoptère."

Une présence en Libye révélée par "Le Monde" en février

Les trois hommes avaient tous le rang de sous-officier. On ne connait pas la date exacte de leur mort, ni les circonstances précises de leur accident d'hélicoptère. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a salué "le courage et le dévouement de ces militaires (..) qui accomplissent, tous les jours, des missions dangereuses contre le terrorisme".

En février, le journal Le Monde, qui citait un haut responsable du ministère de la Défense, avait révélé la présence de forces spéciales françaises en Libye, où le chaos qui règne depuis la chute de Khadafi favorise l'expansion de l'Etat Islamique. A l'époque, loin de confirmer, le ministre de la Défense avait lancé une enquête pour "compromission du secret de la défense nationale", pour dénicher la source du quotidien.

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