Cet article date de plus de cinq ans.
Recevez l'essentiel de l'actualité et restez à jour avec nos newsletters
découvrir nos newsletters (Nouvelle fenêtre)Dans la région de Tarhouna (nord-ouest), les champs d'oliviers plantés par les colons italiens dans les années 30 sont en danger. L'urbanisation sauvage, le manque de moyens et l'interdiction gouvernementale d'exporter l'huile d'olive mettent à mal le développement de l'activité.
Arbre méditerranéen par excellence, l'olivier prospère sur le littoral libyen depuis des siècles mais son exploitation, bien que plus récente, est loin d'être moderne et performante. Elle aurait besoin d'usines spécialisées dans la mise en bouteille et dans l'emballage. Après la chute du dictateur Mouammar Kadhafi en 2011, dans un pays dont les revenus proviennent exclusivement du pétrole, les autorités avaient pendant un temps songé à développer l'oléiculture et à améliorer la qualité de l'huile d'olive afin de conquérir les marchés européens. Des projets touristiques mûrissaient aussi dans les têtes.
Mais le pays n'a pas réussi à diversifier son économie. Et en 2017, il a été décidé de suspendre l'exportation de trois des produits les plus emblématiques de l'agriculture libyenne : l'huile d'olive, les dattes et le miel, au grand dam des agriculteurs. Raison invoquée : subvenir aux besoins du marché domestique et éviter d'importer de l'huile plus chère pour répondre à la demande locale.
La Libye compte huit millions d'oliviers sur seulement 2% de terres arables dans ce pays de 1,76 million de km², selon le ministère libyen de l'Agriculture.
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