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Les forces spéciales françaises auraient tenté de libérer Michel Germaneau

Le quotidien espagnol El Pais affirme que les forces spéciales françaises ont tenté de libérer l'otage Michel Germaneau et deux Espagnols, détenus par le groupe terroriste Al Qaïda au Maghreb islamique. Les militaires auraient tué six terroristes présumés, mais n'auraient pas trouvé les otages. Bamako évoque une opération militaire proche de sa frontière nord, mais les autorités françaises ne confirment pas l'information.
Article rédigé par franceinfo
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C'est le quotidien espagnol El pais qui l'affirme ce soir sur son site internet, citant des sources diplomatiques. Les forces spéciales françaises seraient intervenues au Mali pour libérer l'otage Michel Germaneau, himanitaire de 78 ans, détenu par le groupe terroriste Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), qui menace de le tuer dans cinq jours maintenant. Le groupe détient aussi deux Espagnols, Albert Vilalta et Roque Pascual.

Selon le journal, l'opération se serait déroulée très tôt ce jeudi, dans le désert au nord du Mali. Avec l'aide des Etats-Unis, les Français auraient localisé des membres du groupe Abou Zeid, censé détenir Michel Germaneau. Dans les combats, les militaires français auraient tué six terroristes présumés, d'autres se seraient échappés. Les forces françaises ne compteraient pas de blessés. Mais elles n'auraient pas non plus découvert d'otages.

A Paris, ni le Quai d'Orsay, ni le ministère de la Défense ne confirme les faits. Toutefois, les autorités maliennes évoquent une opération militaire dans le nord de son territoire, avec des avions, mais sans donner la nationalité des combattants.

Cet échec à retrouver les otages, si les informations sont avérées, inquiète l'Espagne au plus haut point. Madrid a été informé, mais pas consulté par Paris. Et l'Espagne appelle à la prudence de peur que ses otages ne soient exécutés.

Dans son intervention télévisée avant le 14 juillet, le président Nicolas Sarkozy avait fait part de sa préoccupation pour Michel Germaneau, qu'Aqmi menace d'abattre, comme elle l'avait fait avec un Britannique.

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