Au Gabon, le climat reste tendu. L'opposant au président Ali Bongo, officiellement réélu il y a trois jours, s'est proclamé chef de l'État le 2 septembre.
Deux hommes pour un fauteuil, Jean Ping et Ali Bongo se livrent à un duel à distance. Chacun revendique la présidence du Gabon, provoquant dans Libreville des confrontations, qui ont fait sept morts depuis la proclamation des résultats mercredi 31 août. Chaque camp accuse l'autre d'avoir triché. Selon Jean Ping, les doutes planent dans le fief historique d'Ali Bongo, la province du Haut-Ogooué, 99% de participation et 95% des suffrages pour le président sortant.
fraudes et violences
"Le monde entier connait aujourd'hui qui est le président de la République gabonaise. C'est moi, Jean Ping", a déclaré Jean Ping aux médias. Quant à lui, il est accusé par le camp Bongo d'avoir bourré les urnes à Bitam, où il atteindrait 104% des suffrages. Des fraudes et des violences que dénonce Ali Bongo. L'opposition entre les deux hommes a des airs de duel fratricide.
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