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Le Caire : les violences reprennent place Tahrir

La place Tahrir a passé la nuit à nouveau dans un nuage de gaz lacrymogène, ravivant le souvenir de quelques nuits de violences remontant à la révolution de janvier et février dernier. Et ce midi, ça dure... _ Des centaines de manifestants s'affrontent avec la police anti-émeute, en réclamant l'accélération des procédures judiciaires contre l'ancien régime.
Article rédigé par franceinfo
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Publié Mis à jour
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Réactualisé à 12h30

Les affrontements auraient éclaté hier soir, en marge d'une cérémonie en mémoire des victimes de la révolution. Comment et pourquoi ? Selon des témoins, c'est un groupe de jeunes hommes qui se seraient mêlés à la cérémonie, armés et décidés à en découdre, ce qui rappelle des méthodes déjà utilisées par l'ancien régime. D'autres accusent la police d'avoir attaqué les familles des martyrs... Des troubles orchestrés par des partisans du président déchu Hosni Moubarak, selon les militants pro-démocratie.

Les bagarres, en tout cas, se sont déplacées vers le centre du Caire, puis vers la place Tahrir à proximité. Les forces de l'ordre ont alors bouclé le quartier, coupé l'électricité, et arrosé les manifestants de gaz lacrymogène. Des affrontements qui durent. Selon l'agence de presse officielle égyptienne, au moins 41 policiers et deux civils auraient été blessés. Et sept personnes arrêtées.

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    Ces violences interviennent alors que les militants pro-démocratie appellent à des rassemblements massifs le 8 juillet. Ils n'en démordent pas, réclament des réformes politiques et "le départ du maréchal", soit Hussein Tantaoui, le chef de Conseil suprême des forces armées qui dirige le pays depuis le départ de Moubarak.

    Cécile Quéguiner, avec agences

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