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Français enlevés au Niger : le prêtre d'Arlit témoigne

Voilà une semaine maintenant que les sept expatriés d'Areva et de Vinci - dont cinq Français - ont été enlevés dans leurs maisons d'Arlit, au nord du Niger. Ces otages, le père Antoine Chenu les connaît bien. Prêtre de la paroisse d'Arlit depuis quatre ans, il a été obligé de partir il y a deux jours à la demande des autorités françaises. Notre envoyé spécial Sébastien Paour l'a rencontré à Niamey.
Article rédigé par franceinfo
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"Ils ont pris un ouvrier, ils lui ont mis une arme sur la tempe, et ils lui ont dit : 'Montre-nous où sont les Blancs'." Une semaine après l'enlèvement des sept expatriés, le père Chenu est toujours sous le choc. Agé de 71 ans, le prêtre a passé la moitié de sa vie au Niger. Curé de la paroisse d'Arlit depuis quatre ans, il connaissait tous les étrangers qui vivaient là.

"Je pense à eux tous les jours, tout le temps" assure Antoine Chenu, "surtout à Daniel et à Françoise". Le prêtre était proche en effet du cadre d'Areva et de son épouse. "Ce sont des gens très sympathiques, ils donnaient des livres pour la bibliothèque, ils allaient dans les écoles, ils s'occupaient d'une petite ONG." Le père Chenu s'inquiète surtout pour "la santé de Françoise", qui vient de se faire soigner d'"un cancer" .

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