Crash de Charm el-Cheikh : l'État assigné en justice
13 ans après le crash qui a coûté la vie à 135 Français, les familles des victimes dénoncent l'inertie de l'instruction judiciaire et attaquent l'État en justice.
Le drame est vieux de 13 ans. Pourtant l'affaire est restée au point mort. Le crash de Charm el-Cheikh avait coûté la vie à 148 personnes, dont 135 Français, au large de la station balnéaire égyptienne. Les familles des victimes attaquent aujourd'hui l'Etat français. Claude Fouchard, président de l'Associtaion de défense des familles des victimes de la catastrophe de Charm el-Cheikh a perdu son frère dans la catastrophe aérienne.
Il attend que la justice française se prononce sur les responsabilités que l'enquête a pourtant largement établies. "Au fil des années, nous avons quand même découvert que les avions étaient mal entretenus, que les équipages avaient mal été formés et étaient surexploités, en particulier en période de vacances", avance-t-il.
Une bonne volonté affichée
Le 3 juillet 2004, un avion de la compagnie égyptienne Flash Airlines s'abîme en Mer rouge, quelques minutes seulement après avoir décollé. Parallèlement à l'enquête égyptienne, la justice française se saisit du dossier et le quai d’Orsay assure de sa volonté de faire toute la lumière sur les causes de la catastrophe.
13 ans après, le dossier est toujours à l'instruction. Les familles ont décidé d'attaquer l'État français pour dysfonctionnement de la justice.
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